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dimanche 9 novembre 2008

Juju Dray se verrait bien à la tête du PS

Traître à tous les courants, il a la tête du premier secrétaire
Chacune des autres motions se tient sur son quant à soi, mais, du côté de chez Sa Cynique Majesté Royal, on lâche quelques ballons d’essai: après Vincent Peillon, JulienDray !

Le fourbe de la Rue de Solférino a en effet immédiatement réagi à la déclaration de Vincent Peillon, l’actuel favori Royal, qui a estimé, ce matin sur France-Inf,o que la motion de la battue de la présidentielle sortirait un nom sous 48 heures.
François Hollande avait d’ailleurs pressé les mêmes à proposer un nom. Dans son blog, il a estimé qu’il fallait «donner à la motion qui est arrivée en tête la responsabilité de proposer une orientation majoritaire, une stratégie cohérente d'alliance et un nom de premier secrétaire». Mais, pour clarifier les choses, il avait toutefois ajouté que «toutes les autres motions ont aussi à prendre leur part dans cette recherche»: un défi relevé à cette heure par deux hommes de paille de la locataire du Ségo-frigo.

Peillon est un piètre tacticien
> Vincent Peillon a lui-même libéré les ambitions à peine rentrées de ses camarades. Fort de son statut de chouchou du « frigo, il a, quant à lui, estimé qu'"il serait bien que les socialistes arrivent au congrès (de Reims) ayant réglé toutes ces questions, c'est-à-dire avant jeudi. Il me semble que nous devrions parvenir dans les 48 heures à avancer sur cette question". Jeudi 14 pourrait être le Jeudi Noir du PS.
Son invitation a été entendue au-delà de ses espérances. Mais une fois de plus, une affaire interne trouve si peu d’espace à l’intérieur du PS, qu’elle déborde et s’étale dans les media. Faut-il que le pays soit pris à témoin, que les Français règlent les problèmes internes du PS et que l’opinion qui s’est déjà exprimée en 2007 désigne maintenant le premier secrétaire, qu’ils ne sont pas fichus de se donner.
> Alors que son nom circule au sein du PS comme possible candidat de compromis, en père noble du parti, le philosophe Peillon a botté en touche, indiquant ainsi son respect mais aussi son manque d’apétence pour le poste: "Je n'ai jamais été candidat. J'ai envie que les socialistes se rassemblent et je veux y contribuer, mais je ne considère pas ça comme quelque chose de personnel".
"Aujourd'hui, les socialistes doivent faire deux choses: changer et se rassembler. Pour y arriver, il faut y oeuvrer à beaucoup, très nombreux et, si possible, à une très grande majorité de socialistes", a-t-il déclaré.

Epuration au PS
Décidemment rassembleur, Dray fait le vide et affirme : "Tous les noms qui ont circulé ne sont plus dans la course", faisant allusion notamment à Bertrand Delanoë et Martine Aubry. Ce qui s’appelle du respect, voire du mépris, s’agissant de Benoît Hamon.
Julien Dray, porte-parole du PS et proche de Sa Cynique Majesté Royal, a affirmé dimanche sur Canal+ qu'il pouvait être celui qui succèdera à François Hollande à la tête du parti.
Si Désirdavenir Royal, dont la motion n’a rassemblé que le tiers des votes des militants, ne souhaite pas briguer le poste, "à ce moment-là, la réflexion commence pour savoir quel est celui ou celle qui est le mieux à même de défendre le PS et de lui donner une nouvelle vie", a estimé le député de l'Essonne. Peillon et Dray sont donc utilisés comme rabatteurs de ralliements, avant de risquer la décongélation.

"Ca peut être moi !», lance Juju
  • Il se justifie.
  • « Je pense que la question qui va être posée immédiatement, c'est comment on organise le dispositif. Je pense que ça doit partir de l'Assemblée nationale parce qu'il faut travailler avec les parlementaires, avec les élus", a-t-il analysé.
    Mais il attire ainsi l’attention sur le n°2 du parti et député de Côte d’Or, Frère Rebsamen, homme des fédérations, consensuel et mou à souhait, qui pourrait aussi bien être le troisième homme…

  • Mais Dray se positionne, de peur de manquer le coche
    "Il faut recréer une dynamique de terrain et créer cette symbiose entre le terrain et le débat parlementaire", a-t-il encore insisté. Il est vrai que son parcours est celui d’un champion de VTT. Si les candidatures des deux autres proches de l’amère Royal, Vincent Peillon, eurodéputé, et François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, sont cités ces derniers jours comme possibles candidats de compromis, pourquoi pas lui, pense-t-il.

    Dray, l’homme providence !
    Juju s’est toujours rendu indispensable, mais ses magouilles, ses virages à 180° à répétition et ses apparitions fugitives dans tous les courants le rendent insaisissable : sur ce véhicule tout terrain, la gomme n’adhère pas et l’état des pneus ne laissent pas d’inquiéter, tant il est imprévisible et peu fiable.
    Ce ‘professeur-chercheur’ (mais où diable, en dehors du PS ?) fait son cours devant la presse et assure que dans la perspective du congrès de Reims, "on doit rassembler le maximum de forces" et "les divergences sont finalement moins importantes qu'on ne le croit". Convaincu(e) ? Et de souligner ses supposées "proximités avec les motions de Martine Aubry et de Bertrand Delanoë" et en saluant le score de Benoît Hamon, comme si personne ne connaissait les méthodes de Juju…

    Paternaliste, voire biblique
    "Moi je veux rassembler. Le père d'une maison ne doit pas préférer un enfant par rapport à d'autres", a-t-il ajouté.

    Dray essaie donc de rallier l’opinion à sa candidature et de faire pression sur l’amère de Melle. Mais pourquoi faudrait-il choisir parmi les soutiens d’une motion qui n’a obtenu que quatre points d’avance sur ses concurrentes, si celles-ci s’entendent pour dégager une majorité viable ?
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