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dimanche 14 septembre 2008

La détermination du président Sarkozy au service de l’Europe

Les Français, plus lucides que la gauche
A la tête de l'Union Européenne (UE), Nicolas Sarkozy peut donner sa pleine mesure, au-delà des polémiques hexagonales systématiques, et son image de chef de l'Etat s’en trouve renforcée : les Français, les sondages le prouvent (lire PaSiDupes) ouvrent les yeux…

La crise entre la Russie et la Géorgie (probablement ouverte pour faire oublier les problèmes internes…), a propulsé en effet Nicolas Sarkozy sur le devant de la scène diplomatique internationale. Il nous a épargné les couacs à la Royal, comme au Proche-Orient, et la « bravitude » de la bravache en Chine, et retour en Poitou-Charentes.

Lundi dernier, le président pouvait se féliciter d’avoir obtenu de son homologue russe, Dmitri Medvedev, un calendrier précis de retrait des troupes russes du territoire géorgien, hors Abkhazie et Ossétie du Sud.
"On est content parce que, honnêtement, c'était pas gagné", a reconnu Nicolas Sarkozy devant les journalistes. "Notre priorité absolue, c'était le départ sans condition des soldats avec un calendrier (...) on a un départ et une date. C'est fait. Et c'est incontestable", a-t-il ajouté, "et je mets au défi quiconque d'avoir obtenu mieux".
Le chef de l'Etat n'a pas manqué de célébrer publiquement le succès de la diplomatie européenne qu’il animait, alors qu’elle était jusqu’alors considérée inexistante par les détracteurs de l’U.E. "Si tout se passe comme indiqué (...) en un peu plus d'un mois, un conflit dont les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves serait arrêté (...) c'est l'Union européenne qui a obtenu ce résultat", a-t-il souligné.

Nicolas Sarkozy a dû menacer de "rentrer à Paris"
Le président en exercice de l'U.E., promptement critiqué par certains des 27 après la signature de l'accord du cessez-le-feu du 12 août, n'a rien cédé aux exigences de Moscou et le président géorgie, Mikhaïl Saakachvili a signé l'accord sur les mesures complémentaires de stabilisation en Géorgie. Et pour démontrer que la négociation n’était pas gagnée d’avance, l'Elysée a laissé filtrer les détails d'un incident survenu lundi.
Lorsque les Russes ont essayé de supprimer, avant de l'accepter, une partie de l'accord signé plus tard stipulant que ses troupes devaient se retirer "sur leurs positions antérieures au début des hostilités". "Il n'y avait pas de plan B, nous n'aurions vraiment pas hésité à rentrer", a-t-on indiqué.

L’U.E. reconnaît ce que la gauche française passe sous silence

La détermination du locataire de l'Elysée a été saluée dans le camp européen, tandis que la presse hexagonale partisane restait fort discrète, à l’image des responsables politiques de gauche. "Les Russes ont reculé grâce à la fermeté de Nicolas Sarkozy, c'était remarquable", a admis un haut responsable de Bruxelles qui était membre de la mission diplomatique. Que la guerre ait été repoussée aurait mérité plus d’objectivité de la part des mouvements pacifistes…
En somme, et après la ratification par la France et, le 18 juin, par le Royaume-Uni, pourtant qualifié d’euro-sceptique, du traité modifié de Constitution Européenne, dit de Lisbonne, Nicolas Sarkozy permet une nouvelle avancée de l’Europe sur la scène internationale.

La presse partisane s’est en outre refusée à reconnaître le rôle facilitateur du Président Sarkozy dans la visite, le 05/09/08, de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice au colonel libyen Mouamar Kadhafi (ci-dessous officiellement reçu par les socialistes Prodi et Zapatero , surnommé « le chien fou » par Ronald Reagan. Bien qu’il se soit agi d’un moment historique pour un dirigeant état-unien depuis 55 ans, la presse que l’on dit acquise à Sarkozy n’a pas, de ce fait, jugé indispensable de justifier davantage la politique de dialogue initiée par le Président Sarkozy avec sa "main tendue" à la Libye ou à la Syrie, alors très critiquée. "Après Tripoli, nous attendons son voyage à Damas", relève-t-on avec ironie à l'Elysée.


Les Français y verraient-ils plus clairs que la gauche ?
Depuis quelques semaines, la stature d'homme d'état de Nicolas Sarkozy semble se concrétiser dans les sondages qui ont amorcé une nette hausse.

Lundi, un baromètre LH2-nouvelObs.com faisait même progresser sa cote de satisfaction de 11 points en septembre par rapport à juin, atteignant à 45% son meilleur niveau depuis janvier, sur neuf mois.

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