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jeudi 8 mai 2008

Elle se rebiffe, Royal condamnée en justice pour « licenciement abusif »

Déjà qu’elle n’est pas rose-rose, elle n’est pas blanc-blanc non plus !
C’est seulement dix ans plus tard, le 10 avril 2008, que les journalistes professionnels du Post s’interroge, à propos de la condamnation de leur candidate pour 'licenciement abusif': « Mais c'est quoi cette histoire ? » Ce n’est pas une « histoire », mais une affaire. (Lire PaSiDupes)

LePost, c’est quoi, çà ?
C’est un site collaboratif noyauté, une manière pour la presse écrite d’occuper le web en prétendant donner la parole sur son forum à des internautes plus ou moins compétents. En fait, c’est donc une émanation du Monde Interactif, filiale à 66 % du groupe Le Monde.

Et que disent les faits que découvrent enfin les journalistes militants de LePost?
Ils remontent pourtant à 1997 lorsque, après la dissolution de l'Assemblée nationale, Désirdavenir Royal avait licencié deux de ses collaboratrices attachées parlementaires. Mais à la différence de ses collègues, elle ne les avait pas payées pour le travail accompli, ni pour les heures qu’en confiance elles avaient continué de faire pour elle ensuite.
Patron-voyou, Royal est mauvais payeur.
Les deux employées avaient demandé réparation devant le conseil des prud'hommes de Niort, soulignant avoir continué à travailler pour elle pendant la campagne puis jusqu'en juillet, après son entrée dans le gouvernement Jospin.
Elles travaillaient plus pour gagner moins
Au terme d'une longue bataille juridique d’une dizaine d’années, elles viennent d'obtenir gain de cause. Elle devrait enfin verser leurs salaires à ses deux anciennes collaboratrices dévouées . La cour d'appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) a condamné Sa Cynique Majesté Royal au versement des salaires qu'elle leur devait.
La patronne socialiste indélicate mais sereine
« Vous n’arriverez pas à me déstabiliser » a probablement encore répété Royal, arrogante et provocatrice ! "Je suis entièrement satisfaite de la décision de justice qui a reconnu qu'il y avait licenciement abusif. Je voulais juste récupérer mes bulletins de salaires et la somme correspondante", a indiqué l'une des ex-assistantes, Evelyne Pathouot, qui ne réclame que son dû, elle qui a cru à la 'république juste'... .

Raffarin dénonce «délinquance sociale» de Royal
Royal condamnée contre-attaque le 25 avril, s'indignant: «Vous avez vu qui a réagi, c'est Monsieur Raffarin, que j'ai battu à la tête de la région, c'est l'UMP. Pendant 10 ans ils m'ont pourchassée devant les tribunaux. Ils ont refusé tout arrangement amiable, parce que leur objectif était de voir une décision de justice tomber par rapport à un vide juridique». La pure victime innocente ?...
Et la socialiste de détourner l’attention de ses turpitudes
«Si Monsieur Raffarin est intéressé par les fraudes et procédures judiciaires, moi j'aimerais bien que Nicolas Sarkozy s'explique sur la façon qui lui a permis d'aller voter aux élections municipales, alors qu'il n'était pas inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre. Ça c'est un faux en écriture publique très grave. Nicolas Sarkozy n'a pas démenti cette information (publiée par ... le Canard Enchaîné)», divague Royal, qui demande que le Président «puisse s'expliquer une fois pour toute sur cette affaire extrêmement grave». La magistrate proposerait-elle ainsi un 'deal'? Le chantage ne lui fait donc pas peur au retour de ses dévotions à Florence? (Lire PaSiDupes) Elle dévie de Raffarin à Sarkozy et compte détourner l'attention d'un cas aussi édifiant que le sien...

La presse couvre Royal
A peine quelques entrefilets dans les journaux et seulement des mentions dans les JT.
Patrick Devedjian avait pourtant tenu vendredi 11 avril à sensibiliser les journalistes partisans sur le mépris de Royal pour son personnel et sur la condamnation d’une responsable socialiste pour salaires impayés.
La presse de gauche n’a pas été émue par le comportement anti-social de la candidate socialiste à l’Elysée.
Il fallut Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre,
pour que cette sombre affaire ne passe pas totalement inaperçue dans la presse de gauche qui s’étonnait que les collaboratrices ne soient pas ‘satisfaites’. L’ex-Premier ministre estima que Royal devrait démissionner de la présidence de la région . Mais Royal dénit à l’ancien Premier ministre le droit dire ce qu’il pense. L’UMP n’a pas selon elle voix au chapitre !
Dans une déclaration au quotidien le Parisien/Aujourd'hui en France publiés le 14 avril, Jean-Pierre Raffarin estime que «le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions». L’évidence !
Démissionner, «ce serait un acte de dignité», a ensuite ajouté le vice-président de l'UMP sur RMC, jugeant que «pour un responsable politique, la délinquance sociale c'est la faute majeure». Peut-être moins pour une socialiste ? «Je pense vraiment que Mme Royal n'a pas beaucoup de considération ni pour ses salariés, ni pour ses personnels», regretta Jean-Pierre Raffarin, sans que la presse militante ne fasse réellement echo…
Licenciement abusif ! CDD ou CDI ? Après le mouvement de la gauche contre le CPE…

1 commentaire:

  1. Je me l'étais souvent demandée tout au long de la campagne l'an dernier, et aujourd'hui je suis sûre que Madame Royale souffre de troubles mentaux.Tant d'inconséquences, tant d'illogisme, une façon de penser qui pratique le déni et refuse toute mise et remise en cause d'elle -même sur quelque plan que ce soit, signe des désordres neurologiques assez sérieux pour qu'elle ne puisse aller jusqu'au bout de ses ambitions.Elle doit avoir de temps en temps des éclairs de lucidité qui font qu'elle se sabote toute seule : l'exemple des femmes flics à raccompagner par un fonctionnaire lors de son débat avec NSarkosy en est un superbe exemple.
    10 ans de procédure laborieuse pour quelques mois de salaires à régler signifie l'absence de hiérarchisation des priorités et un entêtement de très mauvais aloi de sa part.
    Cette femme à la tête du pays mais c'est une bombe à retardement assurée !

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