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jeudi 24 avril 2008

Les Français seraient des « gogos », selon Bayrou !

Alors, l’auraient-ils refoulé à la présidentielle?
Dans le Béarn, on ne reçoit pas la presse.
Bayrou devrait occuper ses importants loisirs à se tenir au courant : Marianne ne lui a donc pas fait cadeau d’un abonnement gratuit à vie ? Il n’a manifestement pas été informé de la crise financière internationale, de la hausse du dollar et de la flambée du baril de pétrole. Marielle de Sarnez ne lui a pas fait de fiches sur l’envolée des prix des produits agricoles. Il est vraiment isolé, voire coupé des réalités du monde. Qu’il lise au moins PaSiDupes !
François Bayrou ne veut pas être de reste et plagie Sa Cynique Majesté Royal.
Il ne peut guère avoir pire modèle qu’une sourde égocentrique. Il a donc cru opportun de dénoncer le bilan macro-économique d'un an de présidence de Nicolas Sarkozy qui a, selon lui, fait croire pendant la campagne électorale que régler le problème de la dette et des déficits serait facile et donc pris les Français "pour des gogos". Attention, il distribue aussi des claques !
Pour Bayrou, il ne s’est donc rien passé dans le monde qui puisse justifier les difficultés du gouvernement. Ne nous attendons pas à une union nationale dans l’adversité. "On est dans un pays à qui on a fait croire il y a exactement un an (...) que c'était facile, qu'il suffirait de dépenser de l'argent et que cet argent injecté dans l'économie, tout allait repartir et que du coup les déficits disparaîtraient", a dit le président du MoDem sur RMC et BFM TV. Qui lui paie son essence et qui le nourrit , qu’il ne connaît pas les contraintes liées à la situation internationale auxquelles sont soumis ses électeurs, les ‘gogos’ de l’histoire ? La France, on l'aime ou on la quitte: au revoir, Bayrou!
"Tout est possible, disait-on (...) Aujourd'hui, on a la preuve que c'était une stratégie qui racontait des histoires, que c'était malheureusement prendre les citoyens pour des gogos", a-t-il accusé, non sans indécence.
Pour le dirigeant centriste qui depuis la campagne présidentielle n’a pas renoncé à faire monter la peur dans le pays, "la situation est inquiétante sur tous les fronts (...) La France et son Etat dépensent tous les jours 20% de ce qui rentre dans les caisses". Qu’on m’explique… 20% x 365 jours, est-ce que ça ne donne pas 730% ? Pakool doit accepter de se compter au nombre des ‘gogos’ qui ne comprennent pas aussi vite que Bayrou.
Il ne sait pas davantage que le « paquet fiscal » a été depuis longtemps accepté en Suède, par exemple. Alors il s’entête dans la démagogie. Le "paquet fiscal" adopté dès l'été par la droite "a poussé la France dans une direction catastrophique", a-t-il estimé. Le 'paquet fiscal', voté 'dès' l’été 2007 en France, l'a été bien avant en Espagne socialiste, en Suède et en Finlande.
"Pour essayer de rétablir un équilibre désespérément compromis, on va prendre sur le travail de chacun pour essayer de boucher le trou perpétuellement aggravé. Cette situation-là, on l'a niée pendant la campagne présidentielle et elle se trouve (...) comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête du pays". Et c'est qui 'ON' ?

Les « gogos » ont compris ce que la gauche refuse d’intégrer.
Le bouclier fiscal est une nouvelle arme en faveur du contribuable.
Instauré par l'article 74 de la loi de finances pour 2006, le bouclier fiscal assure, au profit des personnes physiques, un droit à restitution des impositions directes pour la fraction qui excède un certain seuil de leurs revenus. Il limite ainsi le montant total des impôts à payer à une partie seulement des revenus du contribuable.
La récente promulgation de loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat, dite "Tepa", ensemble de mesures constituant le "paquet fiscal", donne l'occasion d'examiner les nouvelles conditions d'application du bouclier fiscal, l'une de ses mesures phares.
En effet, l'article 11 de la loi "Tepa" apporte deux aménagements majeurs :
- le bouclier fiscal ramène dorénavant le seuil du montant des impôts directs à 50 %. Avant la loi "Tepa", il était de 60 % ;
- les prélèvements sociaux (CSG et CRDS notamment) font désormais partie intégrante du montant total des impôts à prendre en compte. Ils seront ainsi ajoutés aux impôts déjà retenus pour le calcul du plafonnement.
Ce mécanisme, qui - il faut bien le répéter sans cesse- existe déjà dans d'autres pays de l'Union européenne (Espagne, Suède, Finlande), revêt un intérêt tout particulier pour le chef d'entreprise qui a connu une année d'exploitation difficile.
La Suède a supprime l’ISF et il ne reste que la Grèce, la Norvège et la France en Europe à conserver cet impôt. Rappelons, en outre et au passage, que la Suède a diminué de 42% les effectifs de sa fonction publique au début des années 90… Qui nous serine avec les suppressions de postes en France ?

Bayrou et la gauche en redemandent ? En voilà plus :
- La Suède a aussi une TVA a 25% ;
- C’est un pays qui a une franchise médicale de 150€ ;
- L’impôt sur les sociétés est établi à 28%, un des plus bas d’Europe
- Les impôts sur les personnes sont effectivement élevés et ils commencent à un niveau de salaire très faible (1850€/an) ce qui fait que les Suédois ont une imposition sur le revenu entre 36.4 et 53.2% . Même si elles ont droit à une bonne couverture sociale, les tranches basses de revenus imposables contribuent donc plus qu’en France.

Au total, je répète pour Bayrou et de ses camarades de gauche. Les 'gogos' peuvent, eux, aller se coucher.
Diminution du nombre de fonctionnaires, franchise médicale, diminution ou disparition de l’ISF, TVA plus élevée...Ca ne vous rappelle rien ? Et le modèle n’est pas les US, mais une sociale-démocratie, un modèle pour Gonordisc, les mentors émérites de Désirdavenir .

Pour en savoir plus :
- sur le paquet fiscal ( lien )
- sur la loi Tepa de 2007 (en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat) ( lien )

La gauche étatiste ne parvient pas à admettre qu’une majeure partie de l’argent du paquet fiscal, 11 milliards, puisse être réinvestis, créer de la croissance et contribuer à la relance de l’économie, ne serait-ce que par la création d’entreprises et d’emplois. La gauche a d’ailleurs cessé de nous rebattre les oreilles avec le taux de chômage. Il est en baisse et elle ne semble pas s’en réjouir. Aussi bien, elle ne peut pas non plus s'en féliciter...

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