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jeudi 13 mars 2008

Municipale 2008 à Toulouse : le PS s' est isolé superbement

L’UMP se renforce du MoDem pour le 2° tour
Le virage de Toulouse à gauche, fief de la droite depuis 37 ans, n’est pas assuré comme prévu par les media.
Mardi, Jean-Luc Moudenc, le maire UMP sortant, arrivé en tête au premier tour des élections municipales, a formé un ticket avec le Modem Jean-Luc Forget.
En revanche, le PS Pierre Cohen a pris la grosse tête depuis qu’il a fait 39% des suffrages et a décidé de dire non aux centristes, non à l'extrême-gauche, et non aux altermondialistes.
Après avoir rencontré les colistiers du centriste qui espéraient s’entendre avec le PS. Mais la tête de liste socialiste a refusé l'alliance avec le Modem mené par Jean-Luc Forget. Ce dernier qui ne pouvait se maintenir avec 5,90% des suffrages dimanche, c’est donc tourné vers le maire sortant. Ce qui pourrait suffire à faire pencher la balance en faveur du candidat de la majorité présidentielle.
De même, Pierre Cohen s'est également opposé fermement à tout rassemblement avec la liste Ligue communiste révolutionnaire (LCR). "Pierre Cohen a méprisé ce potentiel sur sa gauche. Il nous a écartés sous prétexte de poursuivre son combat tout seul. Alors qu'il y aille!", a réagi Myriam Martin, numéro un de la liste "Debout!". Cette dernière estime qu'en faisant ce choix "intransigeant", Pierre Cohen "s'est tiré une balle dans le pied". "Je suis pessimiste, ce soir, pour les chances de la gauche à Toulouse", a ajouté la responsable de la LCR, créditée d'un peu plus de 5% des voix dimanche dernier.
Pour le numéro quatre du premier tour, François Simon, chef de file altermondialiste de l'"Autre liste" (5,42% des voix), le problème est quelque peu différent. Alors que les observateurs s'attendaient à une alliance de listes, le socialiste a créé la surprise en acceptant Simon, mais seul, sans sa liste ! "La droite toulousaine s'est retrouvée mardi à Toulouse (...) je suis désormais très inquiet en ce qui concerne une victoire de la gauche toulousaine. Je redoute que Pierre Cohen ne perde tout seul cette élection", a regretté François Simon. "Je lui ai proposé d'intégrer six colistiers. Il en propose un seul, moi-même. Mais je ne suis pas un mercenaire. (...) Alors qu'il se débrouille", a-t-il lancé. Et de souligner qu'il ne donnerait "pas de consigne de vote" à ses électeurs dimanche prochain.
Si la bataille ne s'annonce donc pas facile pour la gauche, rien n'est joué d'avance pour la droite non plus. Jean-Luc Moudenc n'en est pas moins en ballottage, et son adversaire socialiste dispose d'un réservoir de voix de près de 11% sur sa gauche. Théoriquement.
Mais bien que 17 colistiers de Jean-Luc Forget sur 42 soient hostiles à ce rapprochement, le chef de liste du MoDem s'est montré optimiste, mardi, jugeant que cette "fusion totale" avec l'UMP était "une bonne solution". Selon lui, cette alliance est aussi "une façon d'exercer [leurs] responsabilités et d'assumer [leurs] libertés de proposition". Il est désormais numéro trois de la liste UMP-Modem, et le parti de François Bayrou comptera au total sept candidats en position éligible. En cas de victoire dimanche prochain, les centristes disposeront également de trois adjoints au maire.

Les Toulousins doivent absolument se rendre aux urnes dimanche et confirmer l’accord de la droite et du centre droit.

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