POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 11 mars 2008

Le PS ne veut pas du MoDem à Paris, mais l’accepte à Lille ou Marseille.

Le MoDem se vend au plus offrant mais ne trouve pas toujours acquéreur.
Les Ségollande nous refont le coup des divisions pour emporter le morceau dans tous les cas de figures. Ils sont de nouveau complémentaires. De même qu’à la Présidentielle, Sa Cynique Majesté Royal avait prétendu faire « cavalier seul » avec toute la logistique du PS mise à disposition par son concubin, de même aux municipales, son ex-concubin recommande-t-il des ententes locales, tandis que Désirdavenir Royal réclame un accord national, puisqu’elle se croit un destin national et travaille à sa propre carrière. A eux deux, ils ont toujours raison… Mais toujours tort, aussi !
Mais François Bayrou n’a jamais su prendre ses responsabilités.
Il a toujours été sous l’emprise des femmes : après la syndicaliste Monique Vuaillat (SNES-FSU) au ministère, la cheftaine des Guides, Marielle de Sarnez, en fait ce qu’elle veut au MoDem. Il a donc « décidé » de ne pas décider… Le MoDem ne donnera pas de consigne nationale de vote;
Bayrou ne sera ni lié personnellement à Sa Cynique Majesté Royal, ni responsable du passif du MoDem. Il ne revendiquera que l’actif, si toutefois sa carrière politique ne s’enlise pas à Pau..

Au cas par cas, des alliances contre nature
A Toulouse ou à Pau et Marseille, la droite aurait pactisé avec le MoDem, mais devant l’opinion, celui-ci, avec moins de 4% au plan national, veut d’autant plus donner l’illusion d’être maître du jeu. C’est oui à l’un, mais non aux deux autres : c’est la nouvelle politique, à la tête du client ! Le MoDem fera voter UMP à Metz, Nevers et Toulouse, mais ni à Pau, Aix-en-Provence ou Marseille . L’électeur comprendra peut-être…
A Marseille ou à Lille, en revanche, pour le PS et les Verts, le MoDem ne sent pas trop mauvais: faut-il qu’ils en aient besoin et ne soient pas trop regardants… Jean-Luc Bennahmias, un ancien trotskiste de la LCR, avait viré au Vert, mais n’a pas trouvé à se faire élire chez les écolos politiques, alors il s’est fait MoDem, où il a bien du mal. Difficile d’être MoDem ! En passant au rose, l’ex- trotskiste devenu Verts orangé est menacé de contravention par la population des électeurs.

Mais à trop se faire désirer, il peut aussi se faire refouler.
Ainsi, à Paris, le PS n’a pas besoin de Bayrou et ne veut pas s’en encombrer. Il n’est pas preneur et préfère le billet Verts qui rejette le ticket Orange, qui ne peut plus virer au bleu. Marielle de Sarnez, la MoDem locale, à force de baver sur tous, ne trouve pas de parti assez bon pour elle: ici les socialistes et là les Verts, tous l’accusent de la rage.
Si la lecture du message de l’opposition n’est pas lisible à l’échelon national, c’est qu’il est pour le moins brouillé! Et bien qu’il prétende avoir un rôle de rééquilibrage des forces politiques, le MoDem ne maîtrise rien.

Or, le vote sanction du gouvernement annoncé avant le scrutin par la presse dite dévouée à Sarkozy n’a pas eu lieu.
S’il fallait s’en convaincre, il suffirait de souligner qu’un rapport de 48 contre 46 au premier tour ne permet en rien de préjuger du second.
De plus, seulement 4 sur 23 ministres ou secrétaires d’Etat candidats au premier tour sont en mauvaise posture : ces résultats montrent que les Français ne sont pas mécontents de leur gouvernement et que la propagande de la gauche en faveur d’un vote sanction est un échec.

Et qui est-ce qui persiste à y voir un vote sanction et à réclamer, en vain, un accord national ? C’est Désirdavenir Royal… «Vous ne me déstabiliserez pas !», assure-t-elle.
Même pas déstabilisée par un vote sanction des alliances contre nature ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):