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jeudi 14 février 2008

Et si Royal se présentait au suffrage des quartiers?

Plutôt que d'aller troubler le calme de la population
Sa Cynique Majesté Royal souffle le chaud et le froid. Après avoir souhaité que se lève le vent de la révolte, elle vient proposer un "plan de l'espérance"! Que du vent !
Marie-sEGOlène est donc revenue tâter le pouls des banlieues et y créer de l'agitation, car lors d'une visite dans le Rhône, elle a pris prétexte de la bataille municipale pour critiquer la politique présidentielle pour les banlieues et mener sa propre campagne pour la prise du PS.
C'est bravement dans deux communes socialistes, Vaulx-en-Velin puis à Villeurbanne, que l'ancienne candidate à l'Elysée s'est posée en première opposante à Nicolas Sarkozy. La présidente de la région Poitou-Charentes a sommé le chef de l'Etat de revenir en banlieue dans six mois pour rendre compte des effets du plan qu'il a présenté la semaine dernière "sous les ors de l'Elysée" qu'elle aurait aimé fréquenter.
Alors que le PS peine à suivre le rythme des réformes et que le Parlement s'essouffle, Madame Royal n'est pas surmenée. "Y'en a assez de ces annonces non suivies d'effet. Je le lui demande, c'est une question de respect pour les habitants", a-t-elle assuré à la foule à Villeurbanne, où elle est déjà venue à plusieurs reprises pendant les campagnes présidentielle et législative du printemps dernier.
Au "plan de la désillusion" du gouvernement, et de la sienne propre, elle a opposé un "plan de l'espérance", dont la première étape se joue selon elle les 9 et 16 mars prochains. Si c'est là tout son "plan de l'espérance", c'est un peu court. Et si son plan répond au "plan Marshall" qui l'irrite autant, il est bien vide.
La malfaisante veut le bien des populations laborieuses? Le premier d'entre eux est la paix sociale: c'est pourtant à celle-ci qu'elle s'en prend. "C'est à partir de ces quartiers qu'il faut exprimer un vote d'espérance face à l'inertie du gouvernement actuel", a-t-elle déclaré, en dépit du train de réformes qui est lancé et avant d'en attendre les fruits, bien sûr. "Quand le chef de l'Etat n'assume pas ses responsabilités quand il ne tient pas sa parole mais où est le plan Marshall?", s'est-elle insurgée en allusion aux déclarations du candidat Sarkozy pendant la campagne présidentielle.
Lors d'un bref point de presse tenu dans la "Brasserie de la Poste" à Villeurbanne, elle a dédicacé son ouvrage. Business is business: il reste des stocks et si elle n'aime pas les riches, l'argent des pauvres n'a pas d'odeur.
La candidate vise les femmes et les jeunes: les hommes sont exlus de la 'république juste' mais matriarcale.
"Je dis aux jeunes: prenons-nous collectivement en mains. C'est pour ça qu'il faut aller voter pour les maires socialistes. Ils vont améliorer la vie quotidienne", a-t-elle assuré à trois semaines du premier tour. Si elle s'adresse aux jeunes en priorité, c'est probablement qu'à la différence de leurs aîné(e)s, ils n'ont pas le souvenir de l'inertie des gouvernements Jospin.
La démagogie est son fonds de commerce et ses propos le démontrent à l'envi. Depuis le mois de mai et l'élection de Nicolas Sarkozy, dont elle ne se remet pas, elle répand la rancœur dans son sillage nauséabond. Elle fait un transfert en disant: "Je sais que vous avez été cruellement déçus. Il y a beaucoup de désillusion. Mais elle ne doit pas se transformer en désespoir car il conduit à la violence", a prévenu celle qui avait décrété "l'urgence" pendant la présidentielle pour éviter toute nouvelle "crise" dans les banlieues. Les mots-clés de 'désespoir' et de 'violence' poussent au crime.

La mauvaise perdante ne lance pas seulement un défi à son vainqueur, elle incite la population à repousser le Chef de l'Etat, comme Orly a repoussé son ex-concubin qui a dû démarrer en trombe, portières ouvertes. "Nicolas Sarkozy ne peut pas venir dans les quartiers. Il ne veut pas venir et pourtant le président de la République, c'est le président de tous. Il faut être partout", a-t-elle accusé.
Lors de chacune de ses étapes, aux côtés des candidats aux municipales et aux cantonales, l'ex-candidate présidentielle est accueillie par une foule encadrée et principalement composée de femmes, pour prouver qu'elle est la candidate "de tous"…
A Vaulx-en-Velin, elle croise toutefois un groupe de jeunes vêtus de t-shirts orange, la couleur fétiche du MoDem. Au deuxième tour de la présidentielle, ils ont voté "Royal" mais depuis, déçus par les défaillances socialistes à promouvoir la diversité, ils ont rejoint le parti de François Bayrou. Sa Cynique Majesté Royal "ne peut pas venir dans tous les quartiers". A eux, elle s'est abstenue de dire: "Je sais que vous avez été cruellement déçus. Il y a beaucoup de désillusion. Mais elle ne doit pas se transformer en désespoir car il conduit à la violence".

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