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lundi 21 janvier 2008

Royal censeur approuve l'accord sur la réforme du marché du travail

Désirdavenir condamne donc le refus de la CGT
Non contente de polluer l'atmosphère au PS et d'en bloquer la rénovation, Royal s'ingénie à faire obstacle à l'union de la gauche en marginalisant la CGT. Quelle plaie!
N'allons donc pas croire que Désirdavenir Royal, huitième plaie d'Egypte, mais première plaie du PS, se serait félicitée de l'aboutissement des négociations menées par le gouvernement, ou que, fair-play, elle aurait délivré un satisfecit royal à la réforme voulue par le président Sarkozy.

Débordée par l'activité des partenaires sociaux qui, sous la houlette gouvernementale, ont travaillé sur la réforme du marché du travail, la malencontreuse candidate socialiste à la présidentielle a dû concéder que "chaque fois que les partenaires sociaux nouent un accord, c'est une bonne chose". C'est, mâchoires serrées, qu'elle s'est elle aussi résolue à souhaiter que les parlementaires socialistes le soutiennent lorsqu'il sera examiné au Parlement. Ce qui s'appelle prendre le train en marche.
Désirdavenir, provinciale, qui n'est plus grand-chose et pas même députée, doit donc remuer les lèvres sur tous les sujets pour exister. Elle émet des avis à tout propos avec la compétence que nous lui avons découverte pendant la campagne présidentielle. Elle a donc prétendu donner son accord aux élus socialistes pour qu'ils votent le projet de loi qu'ils ont décidé sans elle de voter de toute façon et qui doit transformer en loi au printemps l'accord conclu par le patronat et quatre syndicats (CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC).
Jamais Désirdavenir, contrariée, ne rend hommage au travail gouvernemental. Probablement parce que, dans le même temps, elle préconise une opposition constructive... La fielleuse candidate repoussée par les électeurs a donc bavé sur ce qu'elle qualifie de "petit accord" en décidant qu'il ne serait "pas l'alpha et l'omega". L'alpha et l'omega de quoi, vous demandez-vous, puisque la CGT craint au contraire qu'il le soit? Elle seule le sait. Peut-être. "Il faut d'abord l'appliquer dans les entreprises, surveiller un certain nombre de choses", a-t-elle insinué lors du "Grand jury RTL-Le Figaro-LCI". Cette économiste planétaire que la base socialiste a préférée à Dominique Strauss-Kahn a bien été incapable de préciser quel est ce 'certain nombre de choses' qu'elle prétend surveiller!
Tout s'est fait sans elle et malgré elle; elle n'y est pour rien! Elle compte pour du beurre des Charentes, pas plus. Arrivée après coup, pour mettre son grain de sel et se donner l'illusion de peser sur la vie politique, elle y met "un certain nombre de conditions", sans que personne ne relève. L'usurpatrice du poste de premier secrétaire du PS ne réussit qu'à rendre toujours plus irrespirable l'atmosphère du parti socialiste. Zizanie Royal se pose en rassembleuse mais prend la parole en bafouant toujours davantage l'autorité de son ex-concubin qui occupe encore ce poste virtuel.
Il est vrai qu' au PS tout le monde prend la parole en même temps, de Montebourde au p'tit Hamon, en passant par Moscovici. Tout le monde est chef putatif. Mais plus putative que Désirdavenir, on n'a jamais vu.

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