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vendredi 18 janvier 2008

Municipale 2008 à Paris: le programme de Françoise de Panafieu

La candidate de la droite mobilise dès le 1er tourFrançoise de Panafieu a de bonnes raisons de penser que la droite peut reprendre la mairie de Paris, pour encore 25 ans, après l'intermède de 2001: il suffit de faire basculer un seul des vingt arrondissements et "trois ou quatre" sièges de conseillers de Paris.
Intitulé "L'essentiel, c'est vous", son programme prévoit notamment une exonération de taxe professionnelle pendant trois ans pour les très petites entreprises créant un deuxième emploi, un chèque de 300 euros pour les familles n'ayant pas de place en crèche et "l'interdiction pure et simple" des véhicules très polluants et des camions dans Paris.
Côté logement, "première préoccupation" des Parisiens selon la candidate, l'UMP propose la construction de 24.000 logements neufs dont 6.000 réservés aux étudiants, une aide pour permettre aux locataires de logements sociaux d'acheter leur appartement et "l'éradication de tous les logements insalubres", l'un de ses chevaux de bataille depuis sept ans.
Elle souhaite en outre créer 40.000 m² d'éco-pépinières et 500.000 m² de bureaux, notamment près des portes de la capitale. "Bienvenue aux entreprises", a-t-elle lancé au public.
"Pour Paris, l'alternative est simple : être en mouvement ou demeurer un monument. Intégrer le monde ou (...) se figer dans des postures qui vident peu à peu la capitale de son énergie et de ses emplois, quitte à en faire un décor mort", a-t-elle affirmé.
On l'a compris, la candidate, qui fut ministre du Tourisme en 1995, veut redynamiser la belle endormie. Pour que les Parisiens se retrouvent unis dans "des grands moments de bonheur" et que Paris redevienne une "vitrine" pour le monde, Françoise de Panafieu prévoit de lancer la candidature de la ville à l'organisation de l'Exposition universelle de 2020 et veut créer un festival pendant lequel les 26 autres capitales européennes viendraient montrer "ce qu'elles ont fait de formidable".
"Aujourd'hui, nous sommes trop l'oeil rivé sur le rétroviseur. Nous n'osons pas, nous n'osons plus à Paris. Londres ose, Berlin ose. Barcelone et Madrid osent et Paris quelque part est en panne", a-t-elle déclaré, disant haut et fort, ce que les Parisiens et les étrangres pensent tout bas.
Françoise de Panafieu, actuelle député-maire du XVIIe arrondissement, était entourée de la plupart de ses têtes de liste d'arrondissement. Les ministres en exercice, Rachida Dati, candidate dans le VIIe, et Christine Lagarde, qui a laissé la pôle-position au débatteur Jean-Marie Cavada dans le XIIe, étaient excusées pour cause de conseil des ministres.
L'UMP souligne les ambitions de l'édile socialiste Bertrand Delanoë qui fait l'ambitieux calcul d'utiliser son éventuelle réélection comme un tremplin vers la tête du Parti socialiste ou une candidature présidentielle.
Françoise de Panafieu a donc promis d'être "maire à plein temps, totalement consacrée" à la ville "24 heures sur 24, sept jours sur sept".

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