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mercredi 2 janvier 2008

Les anti-libéraux se médiatisent à nouveau et lancent la people Balasko

RESF convoque l'intermittente Jojo Balasko
La pub RESF nous en ferait perdre de vue l’essentiel…
A ses heures tragédienne pour servir la cause de RESF, la comédienne Valérie Lang, fille de Jack Lang, bénéficierait, comme Bolufer, d’un logement HLM de cinq pièces dans le quartier de Notre-Dame-de-Lorette, à Paris, alors qu’elle y vit seule avec son concubin, fils du réalisateur gauchiste Jean-Pierre Mocky, qu’ils sont sans enfant, pour un loyer de 1.200. Elle s’est pourtant donnée en spectacle au côté de la toujours jeune première Balasko, actrice tout en finesse.

De gauche à droite : Stéphane Diagana, Valérie Lang, Josiane Balasko et Houssni El Rherabi le porte parole des sans papiers de Limoges grévistes de la faim (sept 2006)

RESF annonce accessoirement près de 80 autres militants et sympathisants et des personnalités comme Charles Berling sous les projecteurs de la presse mardi devant les centres de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes pour soutenir des sans-papiers. Et les inciter à la rébellion.
Les manifestants, parmi lesquels se sont montrés Valérie Lang (la fifille à son papa, Jack Lang, une comédienne, était venue faire des heures sup, faute d’emploi au MoDeM dont elle était candidate) ou encore le cinéaste Laurent Cantet, se sont rassemblés –par chance, mais par hasard, tous à la même heure et spontanément, vers 16H00 et jusqu'à plus de 18H00 devant les deux centres, scandant des slogans comme "arrêt des rafles", "arrêt des expulsions", "fermeture des centre de rétention", "liberté pour tous les sans-papiers". Aucun slogan pour les prendre à leur charge, avec l’accord des autorités ? Un petit cinq pièces ne ferait-il pas l'affaire?
La manifestation a pour objectif "d'attirer l'attention sur ce qui se passe à l'intérieur" des centres, "qui n'est pas sans rapport avec la course aux 25.000 expulsions" (objectif fixé pour 2007), a déclaré Pablo Krasnopolsky, du Réseau éducation sans frontières (RESF), l’organisateur de ce spectacle à petit budget, avec seconds rôles sur le retour. Il est professeur d’histoire et géographie dans le Val-de-Marne (où se trouve … Cachan !) et membre cofondateur du Réseau Éducation sans frontières.
Il a notamment dénoncé la "promiscuité" due au surpeuplement des centres, où "la situation reste tendue", selon lui. Il a probablement été invité à une visite guidée pour constater de visu…
Il s'agit aussi d'"attirer l'attention sur la directive de la honte", a-t-il déclaré, faisant référence à une directive européenne qui doit être étudiée en janvier et qui prévoit de porter la durée de rétention administrative à 18 mois. Pourquoi Paris, alors ? C’est loin, le Parlement de Strasbourg ? Rentrée sociale permanente, peut-être ? Agitation politique, sans doute !

Indifférente au sort des précaires français, la Jojo Balasco a choisi de privilégier le créneau étranger. Et des clandestins… "On est là pour montrer qu'en France il y a des citoyens qui n'ont pas envie que les étrangers soient traités comme ça", a affirmé Josiane Balasko, avant d'obtenir l'autorisation de se rendre à l'intérieur du centre pour rendre visite à un des porte-parole des retenus, Kinuabi Nvovi, d'origine angolaise, compositeur-chanteur en France depuis 20 ans, arrêté le 11 décembre. "On va essayé de s'occuper de lui", a dit Mme Balasko.
Par ailleurs, un médecin généraliste du Val-de-Marne qui passait par là, à qui il n'avait pas été permis d’entrer lundi, à titre personnel, dans le centre, au prétexte qu'il n’était pas présent en tant que médecin, a pu rencontrer mardi, grâce selon lui à Josiane Balasko un retenu tunisien malade, en rétention depuis le 14 décembre.
Les manifestants étaient maintenus à distance par un cordon d'une trentaine de gendarmes.
Un mouvement de protestation contre les conditions de rétention a commencé la semaine dernière au centre du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) et s'est propagé aux deux CRA de Vincennes le week-end dernier. La nuit de la Saint-Sylvestre s'y est toutefois passée dans le calme. Il faut dire qu’un Sénégalais qui avait été placé en détention la veille, avait soulevé les habitants de la maison dès le lendemain : du travail de pro !
Selon RESF, une "journée européenne de mobilisation contre les centres de rétention" est prévue le 19 janvier. A Paris ? Paris est-elle capitale européenne ? Depuis quand ?

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