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samedi 29 décembre 2007

Relaxe, la justice! Relaxe pour Florimond Guimard…

La justice de classe, on le voit, ça existe…
RESF (Réseau Education sans Frontières) est conforté par cette décision de justice: elle encourage ce militant extrémiste à recommencer et les autres à suivre son exemple. Un des militants RESF hors-la-loi, poursuivi pour "violences aggravées sur un agent de la force publique", a été relaxé vendredi par le tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence." Justice a été rendue", a considéré, à sa sortie du palais de justice, Florimond Guimard, le professeur des écoles mis en cause, triomphant.

La tâche ingrate de la police va s'en trouver encore facilitée. Il était accusé d'avoir tenté de percuter un véhicule des forces de l'ordre avec sa voiture -rien que ça- et d'avoir lancé une grille sur un policier -avis aux amateurs! Ces violences sont intervenues lors d'une manifestation contre l'expulsion d'un père de famille algérien sans-papiers, dont les enfants étaient scolarisés dans son établissement. Florimond Guimard, âgé de 31 ans, a toujours nié toute violence lors de cette action, qui a eu lieu le 11 novembre 2006, à l'aéroport Marseille-Provence. Où commence la violence? La justice cautionne-t-elle la montée de la violence associative?
Le procureur -bonhomme- avait requis une "peine de principe" de deux mois de prison avec sursis. Il encourait jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende: la loi n'est pas faite pour être appliquée...

Trois à quatre mille personnes selon les organisateurs, mais seulement mille cinq cents selon la police, s'étaient rassemblées le 22 octobre devant le tribunal à l'appel d'associations, de syndicats , de partis de gauche et de gauche extrême , pour demander la relaxe de Florimond Guimard derrière une banderole où était inscrit: "La solidarité n'est pas un délit".

Parmi les manifestants, des profs délégués syndicaux qui avaient abandonné leurs élèves: ce n'est pas non plus un délit et la FCPE ne s'est d'ailleurs pas offusquée, puisque ce jour-là les cartables des petits étaient allégés…
"Cette décision rendue par des juges indépendants rappelle utilement que s'opposer à la chasse aux sans-papiers est un droit légitime de tout citoyen", a réagi la Ligue des droits de l'Homme dans un communiqué. La LDH ne va pas jusqu'à prétendre que le magistrat n'était pas un 'bon' militant… "Plus nombreux seront ceux qui suivront l'exemple de Florimond Guimard et mieux seront garanties les libertés de tous, Français comme étrangers, sur le sol de la République." Les magistrats de Rachida Dati y seront pour quelque chose dans leur grande bonté.

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