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vendredi 28 septembre 2007

France 2 aux mains de la CGT: le syndicat cafarde

France 2 contribue au réchauffement de la planète publique
On connaissait la pratique de la mise au placard et du lynchage ; voici celle tout aussi radicale de l’étouffement : on stragule hardi petit et de bon matin, à la télévision de service public…
Le climat délétère qui règne à France Télévisions est largement dû aux luttes intestines de pouvoir. Vivement le temps des gastros qui purifiera tout ça ! Radicale, la CGT se livre à toutes les attaques virales pour conserver sa position dominante et les coups bas se multiplient. La CGT se régale en effet à accabler actuellement William Leymergie, un patron, donc coupable de tous les maux. L’organisation syndicale fait également front derrière le chroniqueur de Télématin, Jean-Philippe Viaud (ci-dessus), pour une excellente raison puisqu’il s’est fait agresser physiquement, mais aussi pour une raison un peu légère, qui consiste à penser que les minorités sexuelles ont toujours raison. Il faut voir…

La CGT dicte sa loi et c’est donc intolérable.
Dans les cas politiques récents. La campagne présidentielle a été l’occasion d’une purge.
Béatrice Schönberg, née en 1953 de parents… hongrois et épouse de Jean-Louis Borloo, avait été harcelée par les syndicats et avait du ‘choisir’ d’arrêter la présentation du « 20 heures » après dix années de bons et loyaux services (1997-2007). Le 25 février 2007, elle fut contrainte de quitter son poste jusqu'à la mi-mai 2007 pour éviter toute polémique durant la campagne présidentielle 2007. La CGT a accepté qu’elle effectue son retour, mais recyclée dans une autre benne de France 2.
Marie Drücker, une autre victime du MacCarthisme de gauche, ensuite. La CGT a accepté, comme prévu avec France 3, qu’elle revienne aux commandes du « Soir 3 ». La journaliste, compagne de François Baroin, alors ministre de l'Outre-Mer avait ‘choisi’ (‘politiquement correct’ = PC) , le 13 décembre 2006, de renoncer à la présentation de Soir 3 durant toute la durée de la campagne présidentielle, soit du 23 février au 7 mai.
La consonance de leurs deux noms respectifs est-il un facteur aggravant ?
Mais aussi dans le cas particulier de Leymergie. Vous lui auriez donné le bon dieu sans confession? Plusieurs incidents ont déjà été signalés concernant l'attitude tyrannique de William Leymergie, avant que le maître de Télématin n’en vienne donc aux mains, en serrant Jean-Philippe Viaud à la gorge, au point qu’il s’est évanoui et a dû être réanimé par les pompiers de France Télévisions qui sont intervenus pour placer la victime sous assistance respiratoire pendant quelques minutes. Comment peut donc naître et se développer cette barbarie ? William Leymergie était déjà dans le collimateur des syndicats de France Télévisions où l'on parle de son autoritarisme et de méthodes humiliantes à l'égard des collaborateurs. Il y a quelques mois, France Télévisions avait déjà dû intervenir face aux protestations de collaborateurs de Télématin licenciés abusivement de leur point de vue. La direction avait alors soutenu le présentateur.
Leymergie a pourtant un passif plutôt salé que la ménagère de moins de 50 balais ne soupçonne pas. Maintenant, elle sait… « Ça fait plusieurs fois, explique Luc Deléglise, délégué syndical CGT croque-mort, qu’on dénonce ses comportements aberrants à l’égard des techniciens et des chroniqueurs. » Aberrants ? De l’avis général, Leymergie se comporte en despote. Maryse Richard, déléguée syndicale SNJ, membre du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), confirme : « De nombreux collaborateurs de Télématin sont partis à cause des pressions qu’il exerce. Il pousse les gens à bout intellectuellement [à peine croyable] et aujourd’hui physiquement. » Et d’ajouter un commentaire personnel : « Il doit avoir un problème avec le pouvoir, car il manage ses troupes avec une incroyable violence verbale et morale. » Christian Fruchard, caméraman à France 2 et membre du CHSCT, a « des souvenirs d’engueulades très vives entre Leymergie et des réalisateurs, il monte très très vite ».
Depuis des années, plusieurs salariés se sont ouverts du comportement de Leymergie auprès du CHSCT et des instances syndicales, qui ont ensuite alerté la direction. En vain. « Il est producteur d’une tranche matinale qui pèse 40 % de parts de marché, grince Luc Deléglise, c’est l’argument de la direction. » Pour Maryse Richard, France 2 a tout fait pour que ces histoires ne fassent pas de vague : « Est-ce que la direction a incité les plaignants à changer de poste pour que ça n’aille pas en justice et que ça ne devienne pas public ? Peut-être France 2 a-t-elle négocié leur silence… »
Si la direction ne bouge pas, les syndicats sont résolus à faire appel à l’inspection du travail. « Aucune sanction n’a été prise après le pétage de plombs de Jean-Luc Delarue, sous prétexte que ça s’était passé en dehors de France 2, rappelle avec malignité Maryse Richard, mais là, dans le cas de Leymergie, ils ne peuvent plus se retrancher derrière ça : aujourd’hui, un salarié a été blessé. »

Les critères d’appréciation, de part et d’autres, laissent à désirer : le producteur qui fait de l’audience pourrait se comporter de manière irresponsable et alarmante, tandis que la CGT le condamnerait pour la raison suffisante qu’il est patron sur son émission. Tout font le camp, à commencer par l’éthique.

Malsain, tout ça ! La CGT sert-elle les intérêts de l’entreprise publique et veille-t-elle par conséquent à la sauvegarde des emplois ou recherche-t-elle à envenimer les situations pour profiter du mal qu’elle génère? France 2 réalise aujourd'hui 16 à 18 % d'audience hebdomadaire. Que deviennent les 23% de notre redevance audiovisuelle attribués à cette chaîne que le personnel s’applique à couler ?

La nouvelle grille de cette chaîne ne promet pas grand-chose de bon. Passé le Tour de France, hormis d’une part et ponctuellement le mercredi 19 septembre, avec le téléfilm Monsieur Joseph, avec Daniel Prévost dans le rôle titre, qui a prouvé que les fictions françaises font de l'audience quand elles ne singent pas certaines excellentes séries américaines, et d’autre part, seule sur la durée, la blanche détective Lilly Rush (Kathryn Morris), pas franchement hexagonale, et pas même noire ni beur, France 2 s’enfonce.
Deux semaines après son arrivée catastrophique dans la grille des programmes, les 60 secondes du Colisée, présenté par Olivier Minne ont dû changer de titre pour éviter le naufrage (4 à 6 % de parts de marché). Depuis l'encéphalogramme reste plat, ou presque (7 % de PdM), pour 60 secondes pour rire, mélange de La Classe et du Petit théâtre de Bouvard. A 19h, le retour de la bande à Ruquier, aseptisée, s'est faite dans une indifférence polie malgré de nouveaux chroniqueurs et un nouveau titre d'émission, On n'a pas tout dit. Avec une moyenne de 12 à 13 %, l'émission de l'amuseur militant a provoqué de aigreurs, hauts le cœurs et autres renvois. Il est désormais très loin de ses années fastes quand sa précédente émission, On a tout essayé, flirtait avec les 20 % de part de marché. Et dans le sillage, le journal de 20 Heures ne réussit que très rarement à dépasser les 20 % de PdM (parts de marché). Le dimanche à midi, France 2 Foot est à terre. Quand Daniel Bilalian, le patron du service des sports du groupe, avait pour objectif "minimum" 25 % de part de marché, le magazine de football arraché 24 millions d'euros à TF1 n'en rassemble que 17 %. Sans parler d'une seconde partie sans réel intérêt et donc peu suivie (12 % PdM). Et un peu plus tard, les soirées cinéma du dimanche ne font pas le poids face aux blockbusters programmés par TF1. Enfin, côté fictions, Fais pas-çi, fais pas-ça, le samedi à 19 h, a du mal à trouver son public. Mais pour la première fois depuis sa création, cette série novatrice a dépassé les 10 % d'audience, le 22 septembre. Et la série estivale La Prophétie d'Avignon n'a eu de cesse de perdre des téléspectateurs pour finir, mardi 18 septembre, à 14 % de PdM.
La ‘défiance citoyenne’ pourrait s’exercer sur ce type de télé-réalité…

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