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samedi 25 août 2007

Quelques moules socialistes s’accrochent encore à Royal

Une employée de la maison Royal voit sa patronne dans un grand « rôle » !

Peu avant la ‘fête de la rose’ artificielle à Melle, les survivants des troupes Royal harassées font le lit de leur chef avant de tenter une dernière sortie. Les derniers mohicans de la tribu Royal font leur possible pour échapper au massacre dans lequel leur grand chef ‘Oie Blanche Bornée’ les a entraînés. Ils prennent la parole dans les médias distraits et préparent son ‘grand’ retour que personne n’attend vraiment, sinon pour évaluer l’état de décrépitude des troupes. Du voyeurisme, donc. Royal n’a sans doute pas fait assez de tort au peuple socialiste et à ses ralliés qu’elle les envoie encore en éclaireurs ? Faut-il boire la coupe jusqu’à la lie…

Nouvellement élue députée, comme Delphine Batho, dans le sillage de Royal forfait, la socialiste Aurélie Filippetti a souhaité mardi "un grand rôle" pour la malencontreuse candidate battue à la présidentielle, en ajoutant que "le PS ne doit ni l'enfermer ni oublier ce qu'elle a capitalisé". Une manière d’oublier ce qu’elle a détruit ? Mais les ruines obligent au travail de mémoire auquel les émules de Royal tentent d’échapper. Quelle autorité chez cette nouvelle venue qui ne doit pourtant son élection qu’à la protection de la méchante fée du PS. Cherche-t-elle à garder sa place ou travaille-t-elle au bien du PS? La parole est à ses fossoyeurs.

Dans un entretien à Libération, Aurélie Filippetti estime, en toute objectivité, que "Ségolène Royal n’est pas du tout obtuse sur sa défaite" et rappelle qu'elle va "publier à la rentrée un livre sur l’analyse de son échec". Les foules sont impatientes…

L’idolâtre répète à qui veut l’entendre que, bon gré, mal gré, "elle [Royal] a rassemblé derrière elle [seulement] 17 millions de Français [de gauche, qui –il y a longtemps– ont pourtant connus de meilleurs scores] et incarné une nouvelle manière de faire de la politique. [Cette « nouvelle manière » qui ne serait reproductible que si elle avait réussi…] C’est donc fondamental que l’on continue de travailler avec elle sur la rénovation. Mais elle doit continuer à garder toute sa liberté d’expression. [Les battus fixent les règles du jeu : c’est nouveau ; c’est Royal !] Le PS ne doit ni l’enfermer ni oublier ce qu’elle a capitalisé", explique la jeune intéressée. L’entourage Royal vit donc toujours dans le rêve entretenu par les sondages du début de campagne : c’était pourtant il y a plus de six mois… C’est dire que le PS ne croyait pas avoir cet écho auprès des lecteurs de la presse people! Croient-ils sincèrement que les 17 millions se sont ralliés à Royal, ou qu’ils se sont laissés prendre à la campagne de la peur développée par la gauche. Ne craint-il pas qu’ils aient depuis ouvert les yeux ?

Alors que tout le monde considère qu’il faut tourner la page et puisque l’équipe socialiste de campagne s’est débandée, la nouvelle porte-parole de Sa Cynique Majesté Royal essaie de se faire entendre et déclare dans l’indifférence qu’il est "urgent" pour le PS de "travailler sur le fond pour offrir aux Français des réformes hors du prêt-à-penser". Le peuple français a pourtant fait son choix. A l’évidence absente au jour des résultats de la présidentielle et inconsciente du néant qui caractérise les propositions de son icône déchue, la bouillonnante Aurélie entretient le mythe. "Nous sommes encore dans une phase où les idées peuvent bouillonner ici et là" (...) Soucieuse de faire le ménage, la camériste Royal a l’odorat sensible et brandit donc le désodorisant. Ne déclare-t-elle pas à l’adresse des rivaux de sa maîtresse que "pour le moment, l’essentiel est d’ouvrir portes et fenêtres, d’associer des personnes extérieures, chercheurs, associatifs, et de créer une ébullition intellectuelle et politique pour construire une gauche moderne". Elle peut s’y mettre, si elle ne se sent pas trop seule et sèche… Cet appel désespéré est pitoyable.
Et puisqu’elle sait tout, elle dit à ses camarades socialistes ce qu’il faut faire, mais que son clan n’a pas su réaliser pendant tous ces mois de campagne. Un aveu d’échec plus inconscient et profond qu’il n’y paraît.
Elle plaide en effet aussi pour que le PS "sorte des étiquettes" et tire un bilan des élections "sans tabou et en toute transparence, mais hors des règlements de comptes et des attaques personnelles".

Ce battage de Filippetti, quel déballage indécent !

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