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jeudi 7 juin 2007

LCR recrute anti-libéraux aigris et inorganisés

Ou comment ne pas passer à la trappe
La mort lente du PCF préoccupe la Ligue Communiste révolutionnaire. A qui le tour? se demande-t-elle.
La LCR, comme Rosanvallon et la République des Idées, prône une recomposition du paysage politique. Pour quoi faire, puisqu’ils ne veulent pas arriver au pouvoir, seulement le combattre et le renverser, quel qu’il soit.
La LCR dénonce la "petite musique" défaitiste de certains au Parti socialiste … Phagocyter le PS est donc maintenant l’objectif des anti-républicains!
Interrogé sur Canal +, le porte-parole de la LCR a de nouveau défendu l'émergence d'un nouveau parti "dans l'espace laissé vacant à la gauche de l'ex-gauche plurielle". Cette formation pourrait être composée de "militants, syndicalistes inorganisés dans les usines et les cités et qui se sentent orphelins d'un nouveau parti qui serait anticapitaliste, indépendant du système institutionnel actuel et qui voudrait encore changer la société".
Sur la défensive, la LCR voit "deux types de recomposition à gauche dans les prochains mois".
1- Le Parti socialiste "va vouloir faire, un peu sur le modèle italien, un grand parti de gauche avec ses anciens partenaires gouvernementaux, les Verts et le Parti communiste, tout en tendant la main à Bayrou". Sans les trotskistes, donc.
2- "Et puis il y a la nécessité de faire une autre recomposition politique mais cela ne se fera pas d'un claquement de doigts et je ne le ferai pas tout seul", a-t-il souligné.
Quel est le but recherché ?
"Ce que je souhaite dans les mois à venir dans les résistances qui sont nécessaires face à Nicolas Sarkozy, c'est de retrouver tous ces anonymes que j'ai côtoyés pour savoir si oui ou non (on peut) faire ce type de parti", a ajouté l'ancien candidat à l'Elysée. L’armée de l’ombre, en rouge et noir.
Après la défaite de Ségolène Royal à la présidentielle, le PS semble "très tiraillé par ses dissensions internes en pensant beaucoup à 2012. Moi, la seule chose que j'attends du PS, c'est qu'on se retrouve unis dès maintenant pour résister face à la droite", a expliqué Olivier Besancenot.
La LCR se méfie du défaitisme socialiste : "Il y a une petite musique à gauche qui me gonfle un petit peu, qui consiste à dire que comme Sarkozy a eu 53% des suffrages, il est légitime, donc on ne peut plus rien faire", a-t-il déploré.
"Soit! Il a eu sa légitimité mais maintenant il faut montrer, dire clairement à Sarkozy que dès qu'il s'attaquera à la sécurité sociale, à une usine, à une école, à un enfant sans papiers qui se trouve dans cette école, eh bien il y aura une gauche qui se dressera face à lui. Peut-être qu'elle est encore minoritaire, n'empêche qu'elle sera là", a-t-il assuré, prônant à nouveau l'émergence d'un nouveau parti "anticapitaliste et plus seulement antilibéral".
Besancenot prétend avoir "beaucoup de contacts, beaucoup d'adhésions" depuis la présidentielle. "Des gens qui tapent à la porte pour savoir comment on peut résister face à Sarkozy parce que la résistance face à Sarkozy, elle ne se décrète pas".
A la veille des législatives, la LCR veut apparaître comme la seule alternative au renoncement socialiste. Il présente près de 500 candidats aux législatives, sur les 577 circonscriptions que compte le pays. Avec les chances de réussite que nous connaissons.
"Rien ne dit qu'on se prendra une gamelle à ces élections parce que je crois que les gens comprennent qu'il faut un contre-pouvoir au Parti socialiste", a-t-il ajouté, tout en soulignant qu'il donnerait "logiquement" une consigne de vote nationale favorable à la gauche pour le deuxième tour des législatives.
Au risque de nuire aux camarades socialistes face à UMP conquérante, dès le 1er tour !...

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