POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 4 avril 2007

Renfloués par un Rothschild, ils dénoncent le libéralisme…

A Libération, ce sont des comiques !
Libération utilise la liberté de la presse et milite à chaque numéro pour Sa Cynique Majesté Royal. Ne dit-on pas dans les cours de récréation Qui se ressemble s’assemble’ ?
Que Yahoo ! Actualités persiste dans son engagement (voir le choix militant des photos de candidats !) en faveur de la socialiste est certes contraire à la déontologie de la profession, mais Yahoo ! n’y croit manifestement pas, profite de la législation en faveur de la liberté de la presse et subvient à ses besoins… Alors, on peut lire sans surprise ni indignation cette formulation de question qu’il accepte de mettre en ligne sur son forum: "Sarkozy ne vous fatigue t'il pas avec Alstom?" Réponse: "Il commence vraiment a etre lourd avec cet exemple qu'il donne à toute les sauces"
Passons sur l’orthographe dans la réaction et sur l’ignorance de l’usage des tirets dans la question. Suggérons plutôt à l’auteur -mais au médias par la même occasion, qu’une question honnêtement posée dans un vrai débat pourrait être formulée ainsi : ‘Sarkozy vous fatigue-t-il avec Alstom ?’ Mieux, et pour ne pas préjuger de la réponse et ne pas l’orienter, nous suggérons à l’auteur de
respecter le participant dans cette ‘république du respect’ qu’il appelle de ses voeux: ‘Approuvez-vous que Sarkozy rappelle son action en faveur d’Alstom ?’ Car, que l’initiateur de ce forum le veuille ou non, les faits ne peuvent être contestés. Pas même par Libération !

Non sans cynisme, Libération quant à lui écrit en effet:
Le cas Alstom: la carte de Sarkozy
Par Grégoire BISEAU
QUOTIDIEN : lundi 5 mars 2007

Nicolas Sarkozy ne manque pas une occasion de rappeler ses faits d'arme dans le dossier Alstom. C'est sa caution en matière de pragmatisme économique. Lui, le libéral, n'a pas hésité à batailler, en 2004, pendant des semaines auprès de la Commission de Bruxelles pour défendre la légitimité de l'Etat français à venir injecter plusieurs centaines de millions d'euros et prendre 20% du capital du groupe industriel, pour le sauver de la faillite. Ce coup-là, décidé par son prédécesseur Francis Mer, s'est révélé un coup de maître. D'abord pour l'entreprise : moribonde il y a trois ans, elle est aujourd'hui suffisamment affriolante pour avoir convaincu Martin Bouygues d'entrer au capital. Pour l'Etat, ensuite, qui a réalisé une excellente opération financière. En revendant toutes ses actions trois ans après, l'Etat a dégagé, en 2006, une plus-value de 1,26 milliard d'euros. D'où la tentation de recommencer avec Airbus...
Et ça se vend ? Et ça se lit ?
Outre que Sarkozy ne dispose pas d’une seule carte, mais de 52, et joue non pas comme la socialiste avec 32, Libération ne manque pas une occasion de se déconsidérer par son sectarisme. Et son aveuglement. Sauver des emplois et une entreprise ne vaut-il donc pas un coup de chapeau et qu’on le rappelle ? Au contraire, le quotidien partisan donne sa préférence à la doctrine et à la démagogie au détriment de l’humain.
Sauf lorsqu'il s'agissait de sauver Libération et des emplois de journalistes et autres... Il fallait alors sauver le soldat socialiste Libération du dépôt de bilan. Les ingrats de la presse, par ailleurs insolente ou impertinente, comme ils aiment à se définir, ont déjà oublié... Pardonnez-leur, Monsieur Rothschild!
Proposition de forum... "Libération ne vous fatigue t'il pas avec son militantisme aveugle?"
Mais abonnez-vous donc !

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