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lundi 5 mars 2007

Ouverture d'un autre établissement scolaire musulman.

L'enseignement privé et la laïcité?
Le président de la Ligue de l'enseignement qui a marqué son indépendance en signant le 'pacte présidentiel' de Sa Très Laïque Majesté Royal va pouvoir s'exprimer librement et utilement sur le sujet.
Le collège-lycée musulman Al-Kindi de Décines, près de Lyon, qui doit devenir à terme le plus grand établissement de ce type, a finalement ouvert partiellement pour une vingtaine d'élèves de sixième ce lundi matin. En attendant les autres.
Sans aucun signe ostentatoire, comme le prouve la photo, la première élève -âgée de 11 ans seulement- est arrivée vers 08H30, seule, en présence d'une nuée de journalistes. Cette rentrée n'était donc pas médiatique... Les responsables de l'établissement et de l'association Al Kindi -du nom d'un savant arabe-, porteuse du projet, étaient eux arrivés vers 08H00 sur l'ancien site industriel, situé en face de barres d'immeuble de la commune.
"On est bien content, ça va apaiser les tensions. Sous l'égide de la justice, on a trouvé un terrain d'entente. Nous allons continuer comme ça dans le respect des lois de la République", a commenté Rachid Guergour, responsable de la Grande Mosquée de Lyon venu lui aussi assister à cette rentrée, initialement prévue en septembre dernier.
Au terme d'une bataille de plusieurs mois contre le rectorat de Lyon, et divers recours, le collège-lycée Al Kindi a obtenu le feu vert du Conseil supérieur de l'Education (CSE) pour son ouverture, fin février.
Dès le 18 février, à l'issue d'une réunion entre direction et familles, l'association avait toutefois fait part de son intention d'ouvrir partiellement, pour des élèves de 6e, 5e et 4e, ce lundi.
Le collège-lycée Al-Kindi est le deuxième établissement de ce type en France après le lycée Averroès de Lille, mais le premier en taille avec une capacité d'accueil qui doit rapidement être portée à 140 élèves. Les 'désirs d'avenir' sont immenses !


Le 'respect de la loi' implique-t-il que cette école privée
- n'a reçu aucune aide financière étrangère?
- ne bénéficie d'aide, ni de l'Etat, ni des collectivités locales ou régionales?
- admet des élèves de tous milieux, voire défavorisés, qui ne peuvent faire face à des frais de scolarité très élevés, d'un montant respectable de 1200 euros par mois?
- autorise l'inscription de Français(e)s non musulmans et des deux sexes, dans des classes mixtes?
- garantisse un enseignement sans prosélytisme?

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