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mardi 16 janvier 2007

Royal: son sectarisme appliqué à l'agriculture.

Tout pour la Confédération paysanne,
rien pour la FNSEA.
Pas de demi mesure! Son manichéisme est pathologique.
L'intolérance est trop peu dire: Sa Gracieuse Majesté Royal est sectaire.
Les références doctrinaires archaïques mais rassurantes n'expliquent pas tout. AMBITION et INCULTURE en sont les causes profondes.
Le Figaro raconte:

L'élue PS séduit la Confédération paysanne, pas la FNSEA
«MEILLEURE en communication qu'en concertation», c'est globalement le jugement que portent les agriculteurs de Poitou-Charentes sur leur présidente de Région. Il est vrai que depuis son accession à la tête de l'exécutif régional, en avril 2004, Ségolène Royal n'a raté aucune occasion de prendre ses distances avec les positions de la FNSEA, le syndicat ultra-majoritaire chez les agriculteurs. «A peine élue, elle a déclaré solennellement l'interdiction des OGM dans sa région, se réjouit José Bové, porte-parole du mouvement altermondialiste paysan Via Campesina, c'est un acte politique très important puisque 18 autres Régions françaises l'ont suivie.» Comme il ne s'agit pas d'une compétence régionale, la décision est purement symbolique.

«Une agriculture de niche»

Rien d'étonnant, à ce que Ségolène Royal ait décidé par la suite de s'appuyer sur la Conféd é ration paysanne pour faire avancer ses idées en matière d'agriculture. Priorité est donnée aux cultures biologiques, à la vente directe au consommateur et à l'environnement. Des thèmes chers aux Verts. De même, la Confédération paysanne, qui a récolté entre 10 et 30% des voix, selon les départements, lors des dernières élections professionnelles, s'accorde parfaitement avec la vision «environnementale» de Ségolène Royal. En revanche, d'autres élus ne sont pas même reçus en audience. «Nous avons demandé à la rencontrer, elle ne nous a jamais reçus, s'étonne Philippe Moinard, président de la FRSEA.Les Jeunes Agriculteurs (JA) s'étonnent eux aussi de n'avoir jamais pu rencontrer le chef de l'exécutif régional. «Elle fait des choix qui sont ceux d'une agriculture de niche, juge Gérald Guilbaud, président dépar temental des JA.»

Tour d'ivoire

Jadis ministre de l'Environ nement du gouvernement Béré govoy, Ségolène Royal veut rompre avec la culture intensive du maïs, coûteuse en eau. «On est d'ac cord sur le constat, mais cela demande du temps de passer d'une agriculture céréalière intensive à un modèle orienté vers le bio, s'enflamme un responsable agricole, cela ne peut se faire sans concer tation, depuis sa tour d'ivoire de l'hôtel de Région de Poitiers.» La situation est carrément tendue avec la chambre régionale d'agriculture, organisme consulaire chargé notamment de faire l'interface entre les collectivités et les agriculteurs. Son président, Jacques Maroteix, ne souhaite pas s'exprimer, mais un de ses collègues résume la situation à sa place : «Elle lui a coupé les vivres sans préavis, le conflit est en train de s'envenimer.»

Toutefois, on peut trouver un début de compliment chez l'un de ses adversaires politiques : «Elle a des qualités indéniables, reconnaît Michel Grenot, président d'une coopérative agricole poitevine et ancien conseiller régional UMP, la première de ses qualités est d'être une femme, la deuxième c'est son talent pour la communication, elle délègue les dossiers à son administration.»

Respect, démocratie et ordre juste ne sont-ils pas les maîtres mots de son discours ! Quant à la réalité...

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