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mardi 23 janvier 2007

Québec- Encore une boulette Royal…

Royal- Mais collez-lui donc une oreillette !M. Boisclair a rencontré lundi à Paris plusieurs responsables français dont le Premier ministre Dominique de Villepin et il devait aussi s'entretenir avec le candidat de la droite Nicolas Sarkozy. Il s'est dit convaincu que "la France resterait aux côtés du Québec, quels que soient les choix faits par les Québécois".Attentive à l'opinion et à la rumeur pour ce qui la touche, les oreilles dégagées, la rose perruche doit prouver qu’elle n’est pas reliée à une oreillette et donc sous assistance intellectuelle.
Sans oreillette, voici ce que ça donne !
L’élue des militants socialistes éclairés (par les spots de la pub Royal…) s’est déjà prise les pieds dans quelques tapis sur des sujets de politique étrangère, dès avant sa désignation en novembre lors de la primaire socialiste, tour à tour le tapis persan du nucléaire iranien, puis letapis libanais , lors de voyages au Proche-Orient et a cassé des vases chinois en Chine. Les questions internationales sont considérées par de nombreux observateurs comme l’un de ses points faibles, un autre étant secondaire, l’économie…
Et c’est le tour du Québec. Parce qu’elle est inculte, elle garde un vague souvenir de la déclaration du général De Gaulle : "Vive le Québec libre" ! La dinde du Poitou-Charentes a trouvé que c’était "une belle phrase"… Alors, se dit-elle, je vais étaler ma culture et faire une ‘belle’ citation pour redresser le niveau général de ma campagne !
Selon la presse québécoise, la candidate socialiste à la présidence française s'est déclarée favorable à la souveraineté du Québec à l'issue d'une rencontre avec le chef du Parti québécois, André Boisclair. Autant dire son indépendance !
Ces propos de la candidate socialiste à la présidentielle française Marie-sEGOlène Royal sur la souveraineté du Québec n’ont pas manqué de susciter des remous au Canada, provoquant même une rebuffade inhabituelle du Premier ministre canadien Stephen Harper.

En réaction, Dame Royal a affirmé finement aujourd’hui mardi que les "principes de souveraineté et de liberté" du vote lui semblaient incontestables au Québec, tout en assurant ne pas s'être prononcée sur "les questions institutionnelles". De quoi je me mêle ? Croit-elle un seul instant que le Canada et la France ont attendu après elle ? Il devient urgent qu’elle fasse l’état des lieux de ses connaissances et essaie de fixer les contours de son intelligence. Qu’elle comble les fossés de ses lacunes, qu’elle abatte les haies de ses principes et arrache les clôtures de ses vanités. Autrement dit, qu’elle ouvre les yeux sur son retard de croissance intellectuelle et cesse de tourner en rond dans le pré carré exigu de ses certitudes. Elle doit se faire une raison… Qu’elle repasse en 2012 ! Mais, vu l’état d’avancement du chantier, soyons réalistes et disons 2017…
Magistral complément d’information de la part de la docte diplômée de l’ENA (bonne pub pour l’ENA !) : "Comme dans toute démocratie, le peuple qui vote est souverain et libre et donc les Québécois décideront librement de leur destin le moment venu, s'ils en sont saisis", a déclaré la rose perruche, interrogée sur cette polémique sur Europe 1. Puis, soudainement illuminée, la candidate socialiste à la présidentielle a rassuré tout le monde : "Et ce n'est pas à la France de dicter, ni aux Québécois ni aux Canadiens, ce qu'ils doivent faire, mais en revanche les principes de souveraineté et de liberté ne me paraissent absolument pas contestables". Il fallait le temps que Christophe Chantepy lui glisse une note…
Elle s’est ensuite expliquée :"A aucun moment je n'ai évoqué les réformes institutionnelles (au cours de la rencontre avec M. Boisclair), mais si ces réformes institutionnelles arrivent, je le répète, ces deux principes seront appliqués de souveraineté et de liberté", a-t-elle insisté lourdement. Mais de quoi je me mêle ? Chantepy doit à tout prix lui faire comprendre qu’elle est candidate à la présidence française et non au poste de premier ministre québécois !
Elle a estimé –en toute inconscience– n'avoir "fait preuve ni d'ingérence ni d'indifférence". La Royal Candie en a d’ailleurs fourni la preuve en estimant –modestement–- à propos de l'exclamation "Vive le Québec libre", employée par le général De Gaulle, qu'elle ne le dirait "pas de cette façon là"… Elle a des leçons à donner à tout le monde !
Tout en légèreté, elle a repassé une seconde couche : "Les Québécois se sont déjà prononcés à deux reprises [en 1980 et 1995], peut-être se prononceront-ils encore [ce n’est pas peut-être : le Parti québécois prévoit d'organiser un nouveau référendum sur l'indépendance de la province francophone en cas de retour au pouvoir lors d'élections prévues d'ici 2008], si les circonstances se présentent et ils le feront de façon souveraine et libre", a-t-elle conclu.
Lundi soir, quelques heures après la rencontre à Paris entre Mme Royal et André Boisclair, le Premier ministre canadien Stephen Harper a déclaré que "L'expérience enseigne qu'il est tout à fait inapproprié pour un leader étranger de se mêler des affaires démocratiques d'un autre pays". Et toc ! Mais, aura-t-elle retenu la leçon ? Il faut le temps qu’elle monte au cerveau…

Vous ne vous interrogez donc plus de savoir si Marie-Ségolène Royal est madame Boulette et si elle une candidate assistée, à la différence de Christophe Barbier, dans L’Express, lorsqu’il écrivait : “Sur la politique étrangère, Mitterrand, tout en appréciant son côté imprévisible, aurait dit d’elle:Ignare”, raconte un témoin de l’époque.
Le juge socialiste du juge d’Outreau est encore en mission. Mission impossible, à nouveau. Le député André Vallini risque une précision de rattapage, après coup : “Pour l’éloge de la justice rapide en Chine, elle parlait de la justice commerciale”. On observe donc que le problème de l’incompétence de la candidate PS ne va pas cesser de hanter la campagne. Les militants qui ont eu la faiblesse de la désigner s’en mordent déjà les doigts.
En Belgique, on tremble : pourvu qu’elle les oublie un peu et ne mette pas le pays à feu et à sang en délarant ouverte la guerre de sécession entre Wallonie et Flandres…

St-Just-Montebourg a été suspendu par sa chef pour avoir fait une bourde. Que se passe-t-il quand la chef fait une boulette. Bourde et boulette sont dans un bateau. Bourde tombe à l’eau. Qui est-ce qui reste ? Aïe, aïe !

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