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mercredi 27 septembre 2006

Conseil général du 13 et le scandale Ordina 13

Royal: persona non grata à Marseille.
Jean-Noël Guérini, féal de la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue et président (PS) du conseil général des Bouches-du-Rhône, avait invité la présidente (PS) de la région Poitou-Charente à visiter l'établissement pour lui présenter le dispositif Ordina 13. Mais le conseil général des Bouches-du-Rhône a annoncé mercredi 27 septembre qu'il avait décidé d'annuler la visite de Marie-sEGOlène Royal prévue vendredi 29 au collège Jean-Claude-Izzo (2e) de Marseille : les enseignants refusent que leur établissement soit utilisé comme un "tremplin politique".
« Le collège est un service public, laïc, qui ne saurait être un tremplin politique pour un quelconque candidat à la présidentielle », ont-ils indiqué lundi dans une lettre au conseil d'administration du collège. L'annulation de la visite a été décidée « dans le souci de ne pas créer d'amalgame entre un rendez-vous institutionnel et le débat politique », a expliqué hier le conseil général. Dame Royal était attendue le lendemain soir à Vitrolles pour une réunion publique, quelques heures avant l'ouverture du délai de dépôt des candidatures au PS, qui débute samedi à minuit.
Ordina 13 est une scandaleuse opération de prêts d’ordinateurs aux collégiens de 4° et 3° des Bouches-du-Rhône et que J.N. Guérini utilise pour se faire mousser. A plusieurs reprises, il a en effet acheté en septembre 2006 des pages entières au quotidien local La Provence pour plusieurs parutions, avec sa photo, pour vanter cette opération auprès des parents d’élèves à l’occasion de la rentrée scolaire. En contradiction avec ce que le fielleux François Bayrou dénonce, La Provence roule bel et bien pour le Parrain socialiste en jupons et vareuse blanche de Guérini, pourtant possédée majoritairement par le groupe Hachette-Filipachi, donc par Arnaud Lagardère, visé -entre autres- par les allégations fantaisistes de l'ex-ministre co-gestionnaire, avec le SNES, de l'Education.
Nous y reviendrons, car l’argent jeté par les fenêtres par ce Conseil général mérite qu’on s’attarde sur le cas du gestionnaire Guérini. Les impôts régionaux montent en flèche, mais ce n’est pas seulement du fait de la décentralisation sans compensations, comme les socialistes l’affirment volontiers par démagogie électoraliste. Sans parler des autres Conseils généraux socialistes, les choix politiques de ce CG sont gravement en cause.

LIRE aussi le billet de PaSiDupes de 2007

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