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mercredi 27 septembre 2006

Royal accuse même ses rivaux socialistes.
Le bureau national du PS a adopté mardi soir une "charte d'organisation du débat interne" en vue de la désignation de son candidat, qui prévoit notamment l'organisation de six débats, dont trois télévisés, avant le premier tour du scrutin, le 16 novembre.
Ce n’est pas du luxe, considérant les nombreux avantages dont bénéficie la candidate Royal à la ‘sélection’ socialiste à la candidature PS aux Présidentielles. C’est l’ensemble de la population en âge de voter qui va pouvoir ainsi recevoir la bonne parole socialiste, avant même la campagne officielle. L’autre gauche et les partis de droite ou du centre vont-ils bénéficier à parité du même temps d’antenne, en période pré-électorale ? Car, même si les débats ne pouvaient être suivis que sur Internet, les inégalités de traitement des différents candidats de tous bords seraient intolérables en démocratie.La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue (ci-dessus, de profil, exceptionnellement…avec Frère Rebsamen) se plaint pourtant sans cesse des attaques dont elle fait l’objet, parce qu’elle est une femme, feint-elle de penser…, mais en réalité parce qu’elle ne convient pas . Alors, elle condamne à tour de bras : à la fois la droite, par principe et systématiquement, mais aussi les camarades socialistes qui gênent sa campagne. Le fair-play démocratique n’est pas la spécialité de la dame qui ne conçoit pas que le meilleur gagne, c’est-à-dire qu’elle perde malgré le matraquage médiatique sans précédent dont elle bénéficie, en dépit de tout bon sens.
Marie-sEGOlène Royal (ci-dessus, présidentiable socialiste préférée des sondeurs, a déclaré à Dakar, où elle rencontrait des militants socialistes français au Sénégal, qu'elle redoutait que les primaires au sein du PS ne se transforment en "machine à perdre". En clair, elle anticipe sa défaite tout à fait possible et en rend, par avance, ses ex-camarades socialistes responsables (dont trois de ses cibles, ci-contre à gauche). Que d’élégance !…
"Il va y avoir des débats internes (...), j'irai parce que je ne veux pas qu'on dise: 'elle refuse les débats etc.' Ce qu’elle a pourtant déjà fait, ne serait-ce qu’en snobant l’université d’été du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), qui la conteste. Dame Royal aboie à distance et ostracise, mais n’affronte pas ses adversaires de front à la loyal. Et la ‘courageuse’ candidate à la candidature continue de ‘remuer la bouche’ pour ajouter : "Mais il faut que le débat interne serve le combat après, le débat suivant (contre la droite)". Dame Royal confirme au passage qu'elle serait bien candidate à l'investiture socialiste. Pourquoi tant de hargne, si elle ne l’était pas ?
Le sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon (ci-contre, à gauche) a déjà répliqué aujourd’hui à ce qu’il qualifie de "très grave accusation", que "personne ne veut perdre" au PS en 2007. "De qui parle-t-elle ? Personne ne veut perdre. Depuis quand discuter va nous faire perdre ?", a lancé Jean-Luc Mélenchon, partisan d'une candidature de Laurent Fabius, sur Canal+. Il a estimé que "les nouveaux adhérents du parti ont besoin d'être éclairés, ont besoin d'un débat pour comprendre les enjeux". M. Mélenchon a reconnu toutefois que la campagne interne comportait "une difficulté : il faut à la fois discuter et ne pas s'entre-tuer". Luttes fratricides dont le spectacle nous donne la nausée, car nous sommes les enjeux véritables. Tous camarades !
Alors que Laurent Fabius soupçonne le premier secrétaire du PS François Hollande de partialité dans ce débat, le sénateur de l'Essonne a indiqué que François Hollande "vit quelque chose d'assez compliqué". Mais qu'il n'a pas su éviter; certains pensent même qu'il a favorisé cet état de fait. "Cela force ma tendresse", ironise-t-il dit, en ajoutant qu'il ne croyait pas à une candidature Hollande. Pan sur le bec... avec tendresse!

Inconsciente de l’agressivité de ses jugements, de ses anathèmes, de sa pression médiatique outrageante, et du favoritisme anti-démocratique que le bureau national du PS lui accorde en permanence, la présidente de la région Poitou-Charentes affirme, sans vergogne: "Je suis la seule à ne pas avoir répondu aux attaques (...), la seule à avoir gardé la dignité du débat".
PaSiDupes vous laissent juges…

Secret de polichinelle, François Rebsamen, numéro 2 du PS, a annoncé officiellement, aujourd’hui mercredi, son soutien à Marie-sEGOlène Royal pour l'investiture à la présidentielle, constatant que François Hollande "ne pourra pas être candidat". Les ralliements se faisant rares actuellement, frère Rebsamen se répète , pour les sourds et mal-entendants.

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