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mercredi 6 septembre 2006

Plan national de lutte contre les violences scolaires.
Gilles de Robien, le ministre de l'Education, se trouvait le jour de la rentrée dans le lycée professionnel d'Etampes, dans l'Essonne, où l’enseignante Karen Montet-Toutain avait été agressée par un élève en décembre 2005. Ce n'est qu'un cas, mais symbolique. Le ministre a rappelé que 82.000 actes de violence ont été recensés durant l'année scolaire 2005-2006, en augmentation de 0,5% par rapport à l'année précédente.
Devant les enseignants et le chef d'établissement, Gilles de Robien a expliqué le contenu d'une circulaire parue au bulletin officiel jeudi et qui définit, selon lui, "une nouvelle pierre angulaire de notre action de lutte contre les violences scolaires".Il a présenté un nouveau guide pratique intitulé "réagir face aux violences en milieu scolaire" édité à "150.000 exemplaires" et qui conseille les personnels de l'éducation et leur indique la conduite à tenir en cas de bizutage ou comment prendre en compte des phénomènes nouveaux comme le "happy slapping" (à gauche) , une gifle ou agression filmée par téléphone portable par les agresseurs eux-mêmes qui diffusent la mini vidéo dans les quartiers.
Ce memento est destiné spécifiquement aux chefs d'établissement : il est intitulé "conduites à tenir en cas d'infractions en milieu scolaire" rédigé, en concertation, par les ministères de l'Intérieur, de la Justice et de l'Education, et donne des repères précis aux principaux des collèges et proviseurs des lycées pour réagir en cas de violences (articles de loi et qualification pénale notamment).
M. de Robien a également rappelé la possibilité, à la demande du chef d'établissement, d'instituer une permanence policière dans l'établissement. Karen Montet-Toutain, (à droite) 27 ans, professeur d'arts plastiques au lycée Louis Blériot, avait été blessée le 16 décembre 2005, à la veille des vacances de Noël, de trois coups de couteau en plein cours par un de ses élèves, âgé de 18 ans, qui a été écroué depuis.

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